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Libération

Le Bush de Noël en librairie

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L’ex-Président publie ses mémoires, dans lesquels il apparaît souvent candide.
(REUTERS/Jason Reed)
publié le 10 novembre 2010 à 0h00

Au moins George W. Bush aura-t-il éclairci un point déterminant dans ses mémoires. La guerre en Irak, déclenchée en mars 2003, n'est pas la faute de la France, de l'Allemagne et de la Russie - ou des militants pour la paix qui manifestaient dans le monde entier -, même s'ils envoyaient des «signaux ambigus» à Saddam Hussein quant à la volonté des Etats-Unis d'attaquer le régime irakien. Non, la faute en revient à Saddam lui-même, «la seule personne qui pouvait éviter la guerre et qui a choisi de ne pas le faire»…

Deux ans après son départ de la Maison Blanche, c'est donc le grand retour de George W. Bush. Annoncés depuis des semaines, ses mémoires, un pavé de 477 pages intitulé Decision points («moments décisifs») est sorti hier en librairie, alors que l'ex-Président a accordé plus d'interviews à la presse ces deux derniers jours que durant ses deux mandats.

Le livre, qui commence par un long chapitre décrivant comment Bush a finalement décidé d'arrêter de boire, est censé être la première pierre de «l'héritage» que l'ancien Président veut laisser au pays : la semaine dernière ont débuté à Dallas (Texas) les travaux pour construire à la fois la bibliothèque et l'institut George W. Bush.

«Moralité». Quand il était encore en fonction, Bush n'avait pas su quoi répondre à un journaliste qui lui demandait «quelle était sa plus grosse erreur». Il a apparemment eu le temps de réfléchir et en liste quelques-unes dans Dec