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Libération

Des médicaments livrés à une des otages d’Aqmi

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Mali. La Française, atteinte d’un cancer, a reçu son traitement. Un signe jugé «encourageant».
publié le 13 novembre 2010 à 0h00

Des médicaments ont été livrés à Françoise Larribe, la seule femme parmi les sept otages enlevés dans la nuit du 15 au 16 septembre au Niger et détenus depuis par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) au nord du Mali. Françoise Larribe, qui souffre d’un cancer, est l’épouse de l’un des six employés d’Areva et de Satom enlevés sur le site de la mine d’uranium d’Arlit. Elle avait été traitée par chimiothérapie peu avant son enlèvement.

«Un signe encourageant», selon une source diplomatique proche du dossier.

Un autre otage français, Michel Germaneau, mort aux mains d'Aqmi, était lui aussi malade. Il n'avait jamais reçu les médicaments que la France avait tenté de lui faire parvenir pour soigner son problème cardiaque. Ce défaut de livraison avait été interprété comme un manque de volonté de négocier du côté d'Aqmi. En désespoir de cause, un raid franco-mauritanien avait été tenté le 22 juillet pour libérer l'otage. Parmi les membres d'Aqmi tués dans ce raid figurait un artificier marocain «redoutable et redouté», selon une source proche des renseignements maliens. Les troupes d'élite avaient cependant fait chou blanc : Michel Germaneau n'était pas dans le camp visé. Sa mort avait été annoncée quatre jours plus tard par Aqmi, sans que son corps soit jamais retrouvé.

Détail significatif : les sept employés d'Areva et de Satom enlevés au Niger correspondent exactement au nombre de combattants d'Aqmi tués lors du raid franco-mauritanien pour libérer Germaneau. «I