Ne tentons pas en vain d'éviter la leçon des élections de mi-mandat du 2 novembre : les Américains sont profondément déçus de la façon dont ils sont gouvernés. Le débat politique a atteint un niveau partisan et politicien abyssal et les électeurs, depuis maintenant trois élections nationales, demandent un changement pour sortir du marasme. Ils veulent des progrès sur l'économie, la création d'emploi, les impôts et le déficit fédéral. Qu'ils votent d'un côté ou d'un autre, les électeurs veulent des solutions à ces problèmes. Maintenant. Cet appel impératif des électeurs («fix it») porte en lui de lourdes responsabilités à l'adresse des élus républicains désormais majoritaires à la Chambre des représentants et de leur minorité renforcée au Sénat, comme à celle de la majorité démocrate au Sénat, au président Barack Obama et à son administration.
Les républicains doivent devenir des partenaires constructifs et s’associer à la gouvernance de notre pays. Ils ne sauraient rester le «parti du non» après les résultats de mardi. Les leaders républicains doivent apporter des réponses législatives sérieuses aux problèmes profonds auxquels notre pays doit faire face aujourd’hui et demain. Quant aux responsables démocrates au Sénat et à l’administration de Barack Obama, ils doivent être prêts à travailler avec le Parti républicain vers des compromis tangibles. Les économistes de droite, de gauche et du centre considèrent peut-être que l’équipe au pouvoir est parvenue à éviter la s