Avec plus de 500 millions de membres, dont depuis peu une certaine Elizabeth II (pas ultra funky 2.0, au passage), Facebook n’a guère de souci à se faire en matière d’audience, le réseau social engrangeant les utilisateurs toujours plus assidus : en l’espace d’un an, la durée moyenne de consultation de Facebook est passée de trois à cinq heures par mois, à en croire le cabinet Comscore. Sans trop s’avancer, on imagine facilement que la durée pourrait être la même mais par semaine, voire par jour, si les statistiques étaient affinés par certaines (jeunes) tranches d’âge…
Terminaux. Dans ce contexte, l'arrivée de Facebook sur le marché de la messagerie (même si le réseau permet déjà depuis belle lurette d'envoyer des mots doux à ses contacts), annoncée en grande pompe hier à San Francisco, a eu vite fait d'être perçu comme une attaque directe à l'autre géant du Web, Google, et son service de messagerie Gmail. Une analyse un peu hâtive, sachant que Gmail n'est que le troisième service de messagerie (derrière Hotmail, de Microsoft, et Yahoo). Zuckerberg a d'ailleurs voulu éteindre l'incendie hier, répétant une dizaine de fois que sa messagerie dite de «nouvelle génération» n'était en aucun cas un «Gmail killer», soit un service voué à faire péricliter la concurrence. Uniquement disponible sur invitation dans un premier temps, cette messagerie d'un genre nouveau brassant divers terminaux (mail, SMS, Facebook) sera déployée dans les prochains mois, histoir