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Libération

Le candidat battu en Guinée accuse les forces de l'ordre de «brutalité sauvage»

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publié le 16 novembre 2010 à 17h03

Cellou Dalein Diallo, battu à la présidentielle en Guinée, a accusé mardi les forces de l'ordre de «brutalité sauvage» à l'encontre de ses partisans et des membres de son ethnie peule, à Conakry et dans plusieurs villes de Moyenne-Guinée (centre).

Cellou Dalein Diallo à lancé un appel aux autorités du régime de transition et en particulier à son président le général Sékouba Konaté, qu'il devait rencontrer mardi, pour qu'elle «demandent aux forces de l'ordre d'arrêter d'assassiner nos gens, les extraire de leurs maisons, les emprisonner».

«J'ai lancé un appel au calme (lundi soir) pour indiquer que la paix et la sécurité des gens n'avaient pas de prix. Mais les forces de l'ordre continuent d'assassiner et de réprimer avec une brutalité sauvage», a-t-il affirmé aux journalistes de l'AFP et de RFI.

Il a accusé les forces de l'ordre d'être «dressées pour s'attaquer à une ethnie (les Peuls) et aux partisanas de Cellou et ses alliés». Il faut arrêter «de réprimer nos partisans parce qu'ils sont de notre alliance ou parce qu'ils sont Peuls», a-t-il ajouté.

Au moins quatre morts

Il a dit être «profondément préoccupé par ce qui se passe à Ratoma (banlieue de Conakry) à Labbé, Pita, Dalaba et Mamou», des villes de Moyenne-Guinée où vivent 80% des Peuls de Guinée et ou plusieurs cas de violences contre ses partisans ont été rapportés.

Ces cas de violence, qui ont fait au moins quatre morts, sont intervenus avant et après la proclamation lundi soir des résulta