L'Eglise italienne et le Vatican ne lui ont pas encore nié l'absolution. Mais le «bonga-bonga» avec la jeune Ruby (lire ci-contre) n'a pas laissé indifférent les milieux catholiques. «C'est un malade sans l'autocontrôle nécessaire», s'est insurgé l'hebdomadaire (le plus diffusé du pays) Famiglia Cristiana, proche de l'opposition de centre gauche. L'Avvenire, quotidien des évêques, a, pour sa part, récemment titré : «Les jours nouveaux des immondices», mettant dans le même sac, les problèmes de déchets à Naples et les fêtes dans les villas de Berlusconi. Jusqu'à présent, le Vatican a toujours été bienveillant envers un président du Conseil qui, quoique divorcé et aux mœurs légères, a défendu la ligne du Saint-Siège sur l'opposition aux unions homosexuelles et la bioéthique. Sans oublier son engagement pour le financement de l'Etat aux écoles privées.
La semaine dernière, le président de la Conférence épiscopale, Angelo Bagnasco, est tout de même intervenu publiquement pour dénoncer «le flottement du pays»,«l'alarmante baisse de qualité de la politique» et avertir : «On ne peut séparer l'éthique publique de l'éthique privée.»
Quant au président du Forum des associations familiales, Francesco Belletti, il a fait part de son «embarras» devant l'irruption de Ruby. A tel point, que Silvio Berlusconi a été contraint de renoncer à ouvrir, le 7 novembre, les travaux de la Conférence nationale sur la famille. Et cel