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Madagascar: un général annonce avoir «suspendu» les institutions

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Le général Noël Rakotonandrasana, le 8 avril 2010. (AFP Gregoire Pourtier)
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publié le 17 novembre 2010 à 15h08
(mis à jour le 17 novembre 2010 à 17h40)

Un groupe d'officiers a affirmé mercredi avoir renversé le régime d'Andry Rajoelina à Madagascar, dans une déclaration restée cependant sans effet apparent dans la capitale Antananarivo. Le gouvernement malgache a de son côté minimisé cette déclaration, faite le jour-même de la tenue d'un référendum sur une nouvelle Constitution voulu par le régime en place.

«A partir de maintenant, toutes les institutions existantes sont suspendues, et c'est un Comité militaire qui va gérer les affaires du pays», a affirmé au cours d'une conférence de presse le général Noël Rakotonandrasana, ancien ministre des Forces armées limogé le 7 avril dernier, déjà sur fond de rumeur de tentative de coup d'Etat.

Accompagné d'une vingtaine de militaires, ce général actuellement sans affectation s'exprimait depuis un camp militaire proche de l'aéroport d'Antananarivo, à une quinzaine de km en périphérie de la ville.

Cette déclaration est restée toute la journée sans effet perceptible dans la capitale, où aucun déploiement militaire ou incident n'a été constaté. La radio, comme la télévision et autres infrastructures publiques fonctionnaient normalement en ce jour férié pour cause de scrutin référendaire.

18 mutins

«Nous sommes en réunion» à ce sujet, a dit le Premier ministre Camille Vital. «Nous essayons de trouver une solution pour apaiser la situation (...)», a expliqué Camille Vital, minimisant l'action des mutins: «ils sont dans le camp, (...) ils sont au nombre de 18».

En fi