Enfin ! Après huit ans d’atermoiements, le prince William s’est décidé à demander en mariage sa petite amie. Et, au grand soulagement des Britanniques, assommés par les plans d’austérité et une reprise économique qui ne vient pas, Kate Middleton, 28 ans, a dit oui.

Le futur roi, numéro 2 dans l'ordre d'accession au trône après son père le prince Charles, épousera donc au printemps ou à l'été prochain une roturière, fille d'un couple qui a construit sa fortune grâce à une entreprise de vente par correspondance. Mais ce léger accroc aux conventions n'a pas fait frémir un sourcil de la reine Elizabeth II, qui s'est déclarée «absolument ravie» pour le couple. Les manufactures royales tournent déjà à plein : les tasses, assiettes et petites cuillères à l'effigie du futur couple royal vont bientôt inonder les boutiques du royaume.

L’excitation est à la mesure de l’attente. Le dernier grand mariage royal remonte à bientôt trente ans. Il s’agissait de celui du père du fiancé, le prince Charles, avec Diana, tragiquement décédée en 1996. Ce mariage, certes, s’était soldé par un divorce. Et la légion d’experts en royauté déployée pour commenter l’annonce de l’union de William et Kate s’accorde à dire que c’est pour cette raison que le prince aura attendu si longtemps avant de présenter sa demande officielle, lors de récentes vacances privées au Kenya.

Le prince William et Kate Middleton se sont rencontrés à l’université de Saint Andrews, en Ecosse, où ils suivaient le même cursus