Nouveau rebondissement dans l’affaire Julian Assange : le fondateur australien du site WikiLeaks (site publiant des documents confidentiels), soupçonné de viol et d’agression sexuelle en Suède, est désormais un homme traqué. Le parquet de Stockholm a annoncé hier qu’un mandat d’arrêt international allait être émis contre lui. Selon son avocat anglais, Julian Assange était encore au Royaume-Uni jeudi matin.
C'est la procureure Marianne Ny, qui dirige aussi le département chargé des crimes sexuels au parquet, qui a demandé son interpellation. Pour qu'il puisse être «entendu dans le cadre de l'enquête» ouverte début septembre. Une requête accordée hier par le tribunal de Stockholm. Selon la presse suédoise, Assange est soupçonné dans plusieursaffaires : un viol à Enköping (80 km au nord-ouest de la capitale) ; deux agressions sexuelles commises à Stockholm ; une à Enköping. Des faits qui se seraient tous produits entre le 13 et le 18 août. Deux femmes ont porté plainte. Mais le parquet indique ne pas pouvoir donner plus de détails.
C'est la seconde fois que Julian Assange fait l'objet d'un avis de recherche. Le 20 août, un procureur suédois avait émis un mandat d'arrêt, annulé le lendemain par une de ses collègues. Le fondateur de WikiLeaks n'était plus soupçonné de viol, mais seulement d'agression sexuelle. L'avocat des deux femmes avait fait appel. Avec succès, puisque le 1er septembre, la procureure décidait de rouvrir l'enquête, assurant qu'il y avait