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Libération

Un des chefs d’Aqmi tué près d’Alger

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Terrorisme . Abou Djaffar a été abattu, vendredi, par les forces de sécurité algériennes.
publié le 23 novembre 2010 à 0h00

Un proche d’Abdelmalek Droukdel, le chef d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), a été abattu vendredi soir par les forces de sécurité algériennes, à une cinquantaine de kilomètres à l’est d’Alger. Abou Djaffar, que la police a identifié après sa mort, avait refusé de se rendre. Il est présenté par la presse algérienne comme le principal financier d’Aqmi. Ce quadragénaire, ancien membre du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), rebaptisé Aqmi en 2007, avait rejoint le maquis en 1994.

«Phalanges». Droukdel avait affirmé, jeudi soir dans un message audio, qu'Oussama ben Laden était le seul interlocuteur pour négocier la libération des sept employés d'Areva et Satom détenus au Nord-Mali. Droukdel aurait chargé Djaffar de structurer les phalanges de l'ancien GSPC dans l'Est algérien, selon le journal El Watan.«Il n'est pas exclu que l'armée algérienne cherche à couper Droukdel de ses phalanges au Sahara», suppose Jean-Christophe Rufin, ex-ambassadeur de France au Sénégal. «La dernière prise, sept otages, est une trop grosse prise pour Aqmi, explique l'auteur de Katiba, un roman sur Aqmi. Elle déstabilise le groupe, déjà miné par des dissensions internes.»

C'est Abou Zeid, l'un des trois émirs d'Aqmi, qui détient les sept otages. Il avait fait exécuter Michel Germaneau en juillet et un Britannique, Edwin Dyer, en juin 2009. Face à la ténacité d'Abou Zeid, Abdelmalek Droukdel n'a pas «grand moyen d'