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Nouvelle Zélande: tous les mineurs bloqués ont péri

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Des parents des mineurs disparus dans la mine de Pike River, le 24 novembre 2010 à Greymouth, en Nouvelle-Zélande (AFP William West)
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publié le 24 novembre 2010 à 10h26

Il n'y a plus d'espoir de retrouver des survivants dans une mine de Nouvelle-Zélande où 29 mineurs sont portés disparus depuis cinq jours alors qu'une deuxième explosion s'est produite mercredi, a annoncé la police.

«Je dois malheureusement annoncer aux Néo-Zélandais qu'il y a eu une autre explosion très forte aujourd'hui à 14h37 (01h37 GMT) sous terre et que (...) personne n'a survécu», a déclaré le commandant de la police Gary Knowles, qui coordonne les secours. «Tous ont péri».

«Nous entamons à présent la phase de récupération» des corps, a dit le responsable de la police. «J'étais à la mine quand cela s'est produit et l'explosion a été terrible». Les familles ont quitté en larmes une réunion avec les responsables qui leur ont annoncé la nouvelle.

«C'est une tragédie nationale», a réagi le Premier ministre John Key, annonçant que les drapeaux seraient mis en berne sur les bâtiments publics. «La Nouvelle-Zélande est un petit pays, un pays où nous sommes tous frères. Perdre nombre de nos frères est donc un coup terrible», a-t-il ajouté. «Aujourd'hui, tous les Néo-Zélandais sont dans la peine. Nous sommes une nation en deuil».

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Les disparus, âgés de 17 à 62 ans, comptaient 24 Néo-Zélandais, deux Australiens, deux Britanniques et un Sud-Africain. Après l'explosion, deux mineurs, légèrement blessés, étaient parvenus à revenir à la surface. Selon le maire du comté, Tony Kokshoorn, les proches se sont ef