Depuis quelques mois, une dizaine de vidéos sordides circulent sur Internet en Chine. On y voit d’aguichantes jeunes femmes en tenue légère, chaussées d’escarpins à talons fins, écraser sans pitié de petits lapins et des cochons d’Inde en gloussant. Le rituel sadique commence par des caresses et des bisous sur le duvet du petit animal, qui se voit ensuite infliger des sévices épouvantables. Un bébé lapin est ainsi placé sous une plaque de verre par une midinette qui s’assied dessus de tout son poids en se dandinant un certain temps. L’animal inerte, saignant du museau, est ensuite exhibé tel un trophée. Un autre gibier est écrasé sans hâte, à même le sol, par trois demoiselles en stilettos, qui achèvent la scène en brandissant ce qu’il reste de l’animal martyrisé. On peut voir aussi un couteau plongé à vif par une autre jeune fille en nuisette dans l’abdomen d’un petit lapin supplicié.
Ces films fétiches, appelés en anglais crush films, ont provoqué cette semaine une saine effervescence chez de nombreux internautes chinois : «Comment peut-on être aussi pervers ?» se demande l'un d'eux sur un forum de discussion. Certains ont même lancé une chasse aux jeunes femmes pour tenter d'établir leur identité. L'une de ces cruelles s'est excusée dans les médias chinois en affirmant avoir été payée 400 yuans (45 euros) pour torturer les petits lapins. Un groupe de «fétichistes de l'écrasement» financerait ces films à des fins lucratives.
Si c’est le cas, cette