La mère de l'Australien Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, sous le coup d'un ordre d'arrestation émis part la Suède, a imploré mercredi qu'on ne «pourchasse» pas son fils, selon la presse.
Interpol a indiqué mardi avoir émis une «notice rouge» (avis de recherche international) visant M. Assange, à l'encontre duquel la Suède a émis un ordre d'arrestation dans le cadre d'une enquête pour suspicion de «viol et agression sexuelle».
Dans le même temps, Julian Assange a saisi mardi la Cour Suprême de Suède pour contester les poursuites lancées à son encontre par la justice suédoise dans cette affaire de viol présumé.
«Il est mon fils et je l'aime et je ne veux pas qu'on le pourchasse et qu'on l'emprisonne», a déclaré Christine Assange à la chaîne australienne ABC.
«Comme le serait toute mère, je suis très peinée» des recherches lancées contre son fils, a-t-elle ajouté.
Mme Assange, qui vit dans le Queensland (nord-est), a démenti avoir déménagé de Melbourne pour échapper aux médias.
«Beaucoup de ce qui est écrit sur moi et Julian est faux», a-t-elle assuré.
Selon ABC, Mme Assange dirige un théâtre de marionnettes à Noosa (nord-est).
L’insaisissable Julian Assange, un Australien de 39 ans, se déplace beaucoup notamment en Grande-Bretagne et en Suède.
Wikileaks a transmis aux journaux El Pais, Le Monde, Der Spiegel, The Guardian et au New York Times de très nombreux télégrammes diplomatiques américains confidentiels.
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