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Mandat d'arrêt international contre le fondateur de WikiLeaks

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Julian Assange est poursuivi par la Suède dans le cadre d'une enquête pour «viol et agression sexuelle». Le Pentagone a, lui, décidé de revoir le système de partage d'informations qui relie les différents ministères.
Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, le 4 novembre à Genève (© AFP Fabrice Coffrini)
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publié le 1er décembre 2010 à 7h27

Les Etats-Unis ont été contraints mardi de revoir le dispositif de communication interministérielle mis en place depuis le 11-Septembre après les révélations du site WikiLeaks, dont le fondateur, Julian Assange, est désormais visé par un mandat d'arrêt international. Interpol a indiqué mardi avoir émis une «notice rouge» visant Assange, à l'encontre duquel la Suède a émis un mandat d'arrêt dans le cadre d'une enquête pour «viol et agression sexuelle».

Ces notices rouges sont diffusées par Interpol à ses 188 pays membres pour demander l'arrestation et l'extradition de suspects. Dans le même temps, Julian Assange a saisi mardi la Cour Suprême de Suède pour contester le mandat d'arrêt lancé à son encontre par la justice suédoise dans cette affaire de viol.

Cet Australien de 39 ans, s'est exprimé mardi dans le magazine Time auquel il s'est adressé via le service de téléphonie sur internet Skype depuis un lieu non précisé. Il a affirmé que la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton «devrait démissionner, s'il peut être démontré qu'elle était derrière l'ordre donné aux responsables de la diplomatie américaine d'espionner au sein des Nations unies».

Commentant les agissement du crack de l'informatique, le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley a déclaré: «Je pense qu'il a été présenté comme un anarchiste. Ses actes semblent aller dans ce sens».

WikiLeaks dit avoir obtenu 250.000 télégrammes diplomatiques américains, qui ont commencé à être di