Vrai ou faux
Nicolas Sarkozy a-t-il vraiment eu l'audace de se mesurer physiquement au chef de la diplomatie russe? C'est ce qu'un diplomate français, Philippe Lefort, a laissé entendre à un homologue américain en lui faisant part de l'«atmosphère assez lourde» qui avait prévalu à Moscou en septembre 2008 lors de négociations sur la Géorgie. Selon un télégramme diplomatique américain cité par le journal Le Monde, «à un moment, Sarkozy a attrapé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov par le revers de la veste, et l'a traité de menteur dans des termes très vifs». Il aurait été visiblement furieux de constater que les soldats russes ne s'étaient pas retirés des villages géorgiens comme le prévoyait le cessez-le -feu d'août 2008.
Crédules
Selon d'autres télégrammes, cités jeudi par le Herald Tribune, la diplomatie américaine a avalé tout cru les explications des autorités géorgiennes exonérant les dirigeants de Tbilissi de toute responsabilité dans le conflit d'août 2008. «Tous les éléments dont on dispose dans le pays vont dans le sens des déclarations (du président Mikhéil) Saakachvili disant que la Géorgie n'avait pas eu l'intention d'entamer une confrontation». Le Herald souligne que les diplomates américains n'avaient pas observateur sur le terrain, qu