WikiLeaks avait au début rendu publics des documents accablants sur les exactions de la police kenyane après les élections de 2007 et sur l'Eglise de scientologie. L'an dernier le site avait révélé la vidéo, prise depuis un hélicoptère américain, qui montrait des journalistes de l'agence de presse Reuters tués par erreur en Irak. En juillet, le site a mis en ligne 77 000 documents confidentiels sur les opérations menées en Afghanistan par l'US Army et l'Otan. En octobre, WikiLeaks a dévoilé 500 000 documents militaires américains sur la guerre en Irak.
1 500 tel est le nombre des câbles du département d'Etat, sur un total de 250 000 dont dispose WikiLeaks, traités par les journaux partenaires.
WIKILEAKS
Créé en 2006 par une dizaine de personnes «venant du monde des droits de l'homme, des médias et de la high-tech», le site travaille avec des whistleblowers («lanceurs d'alertes») décidés à dénoncer les scandales et à pulvériser la culture du secret d'Etat.
JULIAN ASSANGE
L'Australien de 39 ans, fondateur de WikiLeaks, est un ancien hacker qui veut «libérer la presse». Il vit entre plusieurs capitales européennes, dort chez des amis. Accusé de viol en Suède et recherché par Interpol, il se dit victime d'un complot.
«Hillary Clinton devrait démissionner s’il peut être démontré qu’elle était derrière l’ordre donné aux responsables de la diplomatie américaine d’e