«Les conseillers de Nicolas Sarkozy étaient tellement effrayés de déclencher sa colère qu'ils ont détourné son avion pour lui éviter de voir la Tour Eiffel éclairée aux couleurs du drapeau turc (à l'occasion de la visite du Premier ministre Erdogan, ndlr), selon une note confidentielle de l'ambassadeur américain à Paris.»
Angelique Chrisafis, la correspondante du quotidien britannique The Guardian à Paris consacre une page entière à «l'opinion américaine sur Sarkozy» d'après les documents de Wikileaks. Dans un long papier et trois encadrés, la journaliste revient longuement sur le jugement des Etats-Unis sur un président décrit comme «tyrannique », «frénétique» ou «impulsif», «à fleur de peau» «autoritaire» et «susceptible». Elle cite notamment un mémo de l'ambassadeur américainà Paris, Charles Rivkin, en 2009 qui raconte à Hillary Clinton comment
Sarkozy a promu ceux « qui sont prêts à adopter ses vues » et marginalisé ceux qui avaient « un point de vue différent » du sien, «rétrogradant les ministres qui sont en désaccord avec lui».
The Guardian s'attarde également sur les mémos qui analysent le divorce du chef de l'Etat, son remariage et son «mode de vie clinquant . Et s'interroge sur les conséquences néfastes de
Dans les carnets de Wikileaks
Sarkozy, cet «impulsif pro-américain»
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par Arnaud Vaulerin
publié le 2 décembre 2010 à 16h15
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