Avant la visite du président Barack Obama au musée Gandhi, début novembre en Inde, les autorités locales ont allégé de leurs noix mûres tous les cocotiers du coin, afin d’éviter que l’homme le plus puissant du monde ne s’en prenne une sur la tête. On n’est jamais trop prudent. C’est un certain Meghshyam Ajgaonkar, secrétaire exécutif du musée, qui a suggéré cette mesure de sécurité supplémentaire. Voilà un homme qui mérite une place au Panthéon de l’Inde. Le fait est que la visite présidentielle s’est déroulée sans problème.
La sagesse populaire et les défenseurs des gros poissons prétendent que l’on a plus de chance de se faire fracasser le crâne par une noix de coco que de se faire bouffer par un requin. Impossible de trouver dans la littérature scientifique des études épidémiologiques permettant d’étayer solidement cette affirmation. Cependant il est clair que pour un habitant d’Arras ou de Limoges, les risques sont infinitésimaux dans un cas comme dans l’autre, sauf vol plané au rayon fruits exotiques du Carrefour Market, suivi d’une très mauvaise surprise dans la piscine d’un ami aimant à faire des blagues idiotes.
Il en va autrement aux îles Salomon, qui se trouvent être très éloignées de Washington DC, du Nord-Pas-de-Calais et du Limousin. Entre janvier 1994 et décembre 1999, selon une étude publiée par une revue médicale australienne, 3,4% des admissions dans les services de chirurgie et de traumatologie des hôpitaux de l’archipel ont été consécutives à des fractures l