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Le comité anti-lapidation annonce la libération de Sakineh

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Sakineh Mohammadi-Ashtiani a été condamnée à mort par lapidation pour adultère. La revue française «La Règle du jeu» très impliquée dans la défense de l'Iranienne dit attendre la confirmation de l'information.
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publié le 9 décembre 2010 à 20h09
(mis à jour le 9 décembre 2010 à 20h43)

Une Iranienne condamnée à mort par lapidation, Sakineh Mohammadi-Ashtiani, en faveur de qui la communauté internationale s’était mobilisée, a été libérée ainsi que son fils et son avocat, a affirmé jeudi soir à l’AFP jeudi le Comité anti-lapidation, dont le siège est en Allemagne.

«Nous avons reçu cette information d'Iran qu'ils sont libres», a dit à l'AFP Mina Ahadi, porte-parole du Comité international anti-lapidation.

«Nous attendons encore une confirmation: il y a apparemment ce soir un programme qui doit être diffusé à la télévision, et là, nous le saurons à 100%. Mais oui, nous avons entendu qu'elle est libre, et aussi son fils et son avocat», a dit Mme Ahadi par téléphone vers 19h30.

Téhéran n’avait fait aucun commentaire en début de soirée.

En Italie, le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini s'est aussitôt réjoui de la libération de Mme Mohammadi-Ashtiani, la qualifiant de «belle journée pour les droits de l'Homme».

La revue française La règle du jeu très impliquée dans la défense de l'Iranienne dit attendre la confirmation de l'information.

Sentence «suspendue»

Mme Mohammadi-Ashtiani, emprisonnée à Tabriz (nord-ouest de l’Iran), a été condamnée à mort par deux tribunaux différents en 2006 pour son implication dans le meurtre de son mari. Sa condamnation pour meurtre a été ramenée à 10 ans de prison en appel en 2007, mais sa condamnation à la lapidation pour adultères a été confirmée la même année par une autre cour d’appel.

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