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A Rome, la manifestation anti-Berlusconi dégénère

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De violents heurts ont opposé des étudiants et manifestants aux forces de l’ordre qui quadrillait le centre pendant un vote décisif au parlement.
A demonstrator gestures during anti-government clashes near the parliament in Rome, December 14, 2010. Italian Prime Minister Silvio Berlusconi narrowly survived a no-confidence motion on Tuesday that left his struggling centre-right government clinging to power by just a handful of votes. REUTERS/Remo Casilli (ITALY - Tags: POLITICS CIVIL UNREST ELECTIONS) (REUTERS)
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publié le 14 décembre 2010 à 12h32
(mis à jour le 14 décembre 2010 à 19h19)

Lancers de pétards et de pavés, charges de la police et grenades lacrymogènes: de violents heurts ont opposé mardi à Rome des étudiants et manifestants opposés à Silvio Berlusconi aux forces de l’ordre qui avaient quadrillé le centre pendant un vote décisif au parlement.

Une dizaine de jeunes ont été interpellés, selon les journalistes, et une quarantaine de personnes, dont des policiers, ont été blessés et soignés sur place, selon les services médicaux. Des journalistes de l’AFP en ont vu plusieurs le crâne en sang.

(Photo Tony Gentile / Reuters)

Des dizaines de milliers de jeunes - 100.000 selon les organisateurs - ont commencé à défiler le matin dans le calme, derrière des banderoles, contre la politique gouvernementale en matière d’éducation, scandant «non à la confiance!» ou réclamant des investissements dans la culture et l’éducation, ont constaté des journalistes de l’AFP.

«Je suis ici pour mes petits-enfants, pour créer de bonnes bases pour l'avenir», a indiqué Luciano Castellano, 69 ans.
A leurs côtés défilaient aussi des chômeurs et habitants de L'Aquila, cité des Abruzzes ravagée par un séisme en avril 2009 (308 morts). «Nous voulons dire non à un gouvernement qui après avoir prodigué quelques opérations cosmétiques à notre ville l'a abandonnée», a ainsi dit Ilia Antenucci.

Pendant que les députés discutaient d’une motion de censure contre le chef du gouvernement, des manifestants, casqués, ont tenté de s’approcher de bâtiments officiels comme ceux du Sénat et de la Chambre, en plein c