Le Conseil de sécurité de l'ONU se penche, ce dimanche, sur la situation dans la péninsule coréenne, où les tensions sont à nouveau vives avant la tenue de manœuvres militaires de Séoul sur une île sud-coréenne bombardée par Pyongyang, le mois dernier.
«Cette réunion va dans le sens des demandes des autres membres du Conseil de sécurité pour avoir le temps de consulter leurs capitales», a souligné un porte-parole américain. La Russie, qui avait demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, avait fait part peu avant de son vif mécontentement en apprenant que la réunion n'aurait lieu que dimanche.
Séoul a affirme, de son côté, qu'elle maintient ses manœuvres militaires avec tirs réels d'artillerie sur l'île sud-coréenne de Yeonpyeong, située dans une zone revendiquée par Pyongyang. «Nous ne prévoyons absolument pas d'annuler nos exercices», a prévenu, ce dimanche, un porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense. Ces manœuvres, prévues pour durer une journée, devraient avoir lieu lundi ou mardi.
Le gouverneur du Nouveau-Mexique, Bill Richardson, en visite en Corée du Nord, a appelé Pyongyang a faire preuve d'«un maximum de retenue». «J'ai eu trois réunions avec de hauts dirigeants appartenant au ministère nord-coréen des Affaires étrangères ou à l'armée», explique, dans un communiqué, cet ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU et proche de Barack Obama.