Le Conseil de sécurité de l'ONU «envisage» d'envoyer davantage de troupes en Côte d'Ivoire, où son personnel est sous pression, selon une résolution adoptée lundi.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a réaffirmé «qu'il est prêt à imposer des mesures, y compris des sanctions ciblées, contre des personnes qui, entre autres choses, menacent le processus de paix et la réconciliation nationale, y compris en sabotant le résultat du processus électoral».
L'Union européenne a décidé elle lundi lors d'une réunion d'experts de sanctionner le président ivoirien auto-proclamé Laurent Gbagbo, ainsi que 18 autres personnes de son entourage, en les interdisant de séjour sur son territoire, ont indiqué des sources diplomatiques. Elle envisage également des gels d'avoirs, une mesure bien moins symbolique.
«Dans une premier temps, il a été décidé d'imposer les seules interdictions de visas car c'est plus simple à mettre en place. Les gels d'avoirs viendront, mais la procédure est plus lourde», a expliqué un diplomate européen.
L'ONU a dénoncé dimanche des «violations massives des droits de l'homme» qui ont fait plus de 50 morts ces derniers jours en Côte d'Ivoire et a rejeté l'exigence de Laurent Gbagbo d'un retrait des Casques bleus.
A Genève, la Haut commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, Navi Pillay, a affirmé que les violences ont fait «ces trois derniers jours plus de 50 morts et plus de 200 blessés».
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