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Séoul a effectué des manœuvres militaires, Pyongyang minimise

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publié le 20 décembre 2010 à 6h59
(mis à jour le 20 décembre 2010 à 15h43)

La Corée du Sud a effectué lundi de brêves manoeuvres militaires à tirs réels sur une île récemment bombardée par la Corée du Nord, qui malgré ses menaces de riposte a dit ne pas «ressentir le besoin de représailles».

Les exercices militaires sur l’île de Yeonpyeong, démarrés vers 5H30 GMT, se sont achevés moins de deux heures plus tard, a indiqué le ministère sud-coréen de la Défense.

Dans une déclaration en provenance de Pyongyang, la première depuis le déroulement de ces exercices militaires, l'armée nord-coréenne a estimé que cela ne valait «pas des représailles».

La Corée du Nord «ne ressent pas le besoin de représailles après chaque provocation militaire méprisable, comme le ferait quelqu'un cherchant vengeance après avoir pris un coup», selon l'agence officielle nord-coréenne KCNA. Pyongyang avait promis un «désastre» si la Corée du Sud ne renonçait pas à ses manoeuvres militaires sur Yeonpyeong.

«Nul n’a le droit de susciter un conflit»

La Chine, seul alliée de poids du régime communiste de Pyongyang, a lancé lundi un appel au calme et critiqué implicitement l'action de Séoul, déclarant que «nul n'a le droit de susciter ou de prêcher pour un conflit».

Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Cui Tiankai, s’est cependant gardé de condamner directement Séoul ou de tancer Pyongyang sur une éventuelle réaction belliqueuse aux exercices sud-coréens.

«Nul n'a le droit de susciter ou de prêcher pour un conflit ou une guerre, et nul n'a le droit de provoquer des ef