Séoul a procédé à des manoeuvres militaires jeudi près de la frontière avec la Corée du Nord, qui a réagi en décrétant qu'elle se préparait à mener «une guerre sacrée» au «moment opportun» alors que les experts jugent quasi-inévitable une prochaine frappe de Pyongyang.
Les exercices aéro-terrestres sud-coréeens, les plus importants de cette année, ont eu lieu un mois jour après jour après les tirs d’obus nord-coréens sur l’île sud-coréenne de Yeonpyeong, premiers bombardements par Pyongyang d’une zone civile depuis la fin de la guerre de Corée (1953).
La Corée du Sud, qui a entamé la veille quatre jours de manoeuvres navales en mer du Japon, a souligné leur caractère purement défensif. Mais Pyongyang a dénoncé «une provocation militaire grave» et estimé que ces manoeuvres servaient à préparer «une guerre d'agression», a dit le ministre de la Défense nord-coréen Kim Young-Chun, cité par l'agence officielle KCNA.
«Guerre sacrée de justice»
Les forces armées nord-coréennes «sont en train de se préparer complètement à déclencher une guerre sacrée de justice dans le style coréen, fondé sur la dissuasion nucléaire, au moment opportun pour répondre aux actions ennemies qui poussent délibérément la situation au bord de la guerre», a indiqué KCNA.
Plusieurs analystes estiment que Pékin a demandé le calme à Pyongyang jusqu’à la visite du président Hu Jintao aux Etats-Unis le 19 janvier. Ils s’attendent à des frappes après janvier. En visite dans une cas