Rome était en état d'alerte à la veille de Noël, après l'explosion, jeudi, de colis piégés dans les ambassades de Suisse et du Chili, revendiquée par une fédération anarchiste, proche de groupes extrémistes grecs.
Sièges du gouvernement et du parlement, ministères et services postaux ont été placés sous haute surveillance après les explosions qui ont fait deux blessés, tandis qu'une série de fausses alertes était signalée dans trois ambassades et d'autres bâtiments officiels. «Les contrôles autour des points sensibles ont été renforcés. Les personnels des ambassades et consulats sont en alerte et ont pour consigne de nous appeler s'ils trouvent des colis suspects», a expliqué à l'AFP un porte-parole des carabiniers.
Les deux blessés ont été opérés dans la soirée de jeudi. Le Suisse, un homme de 53 ans, risque l'amputation d'une main. L'employé chilien a perdu deux doigts dans l'attentat et a été blessé à la poitrine et à l'œil.
Les deux bombes contenaient de la poudre explosive et des fragments de métaux, selon le quotidien La Repubblica.
Ces deux attentats ont été revendiqués par la Fédération anarchiste informelle (FAI) dans un message retrouvé sur le lieu de l'attentat à l'ambassade du Chili. «Nous avons décidé de faire entendre notre voix, avec les paroles et les faits. Détruisons ce système de domination. Vi