«Il y a des preuves irréfutables qui accablent les terroristes. C'est Aqmi qui a fait le coup.» Hier, les dirigeants maliens pointaient la responsabilité de l'organisation islamique armée Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) dans l'enlèvement au Niger et la mort de deux ressortissants français, samedi, au Mali.
Malgré l'absence de revendication, le Premier ministre français, François Fillon, s'est également déclaré «quasiment sûr» de l'implication de la mouvance terroriste dans l'enlèvement d'Antoine de Léocour et Vincent Delory, âgés de 25 ans, qui ont trouvé la mort à l'issue d'une fusillade entre preneurs d'otages et forces françaises. Il s'agissait «d'une commande d'Aqmi exécutée par des gens très divers, une douzaine de types», a précisé Fillon, hier.
L'assaut final a eu lieu au Mali et a été l'œuvre des seules forces françaises après accord préalable de Bamako, a encore déclaré le chef du gouvernement français, alors que les premières informations faisaient état d'une opération de sauvetage en territoire nigérien, près de la frontière malienne. Pour Fillon, les otages auraient été «éliminés froidement».
Junte. Selon les premiers éléments divulgués par les militaires, l'un des deux hommes aurait été atteint d'une balle à la tête et l'autre dans le dos. Des policiers antiterroristes français ont été envoyés ce week-end au Niger pour prendre part à l'enquête, alors que les circonstances exactes de la mort des otages ne son