Les nouveaux dirigeants tunisiens, confrontés aux pillages et aux violences, tentaient dimanche de reprendre le contrôle de la situation en Tunisie au bord du chaos après la fuite de Ben Ali en Arabie saoudite.
Le Premier ministre tunisien Mohammed Ghannouchi a averti dimanche soir que les autorités de transition ne feraient preuve d'«aucune tolérance» envers ceux qui sèment le chaos dans le pays, dans une déclaration téléphonique à la télévision publique.
«On a arrêté un grand nombre de bandes criminelles qui cherchent à semer le chaos. Les forces de l'ordre, l'armée, la police et la garde nationale sont en train d'accomplir un travail héroïque pour garantir la sécurité de la nation et des citoyens», a déclaré M. Ghannouchi.
Assault au palais présidentiel
Alors que la matinée avait été calme, les tensions ont repris dans l'après-midi de dimanche.
L’armée tunisienne a donné l’assaut au palais présidentiel de Carthage dans lequel sont retranchés des éléments de la garde présidentielle de Ben Ali, selon une source sécuritaire tunisienne.
Un habitant de la banlieue huppée de Carthage a dit entendre «des échanges de tirs» à proximité. Il a ajouté que l'armée avait établi un large périmètre de sécurité autour du palais présidentiel.
Selon la télévision publique, des policiers se trouvant dans l’enceinte de l’école des Hautes études commerciales (HEC), près du palais présidentiel, ont app