«Des tirs de feu à l'avenue Habib Bourguiba #sidibouzid» (@benmhennilina). «#7ouma LAC deux hélicoptères tournent en balayant le secteur. Ils semblent rechercher des individus à pied. Ouvrez tous l'œil» (@_lamias). «Il ne faut pas poster des photos de l'armée et de leur emplacement!!!! Ça aidera les braqueurs à s'organiser». «Tunisie Télécom annonce la gratuité des numéros d'urgence fixe ou mobile» (@karim2k).
Ce week-end, alors que les Tunisois s'organisaient en comités de quartier pour se protéger des miliciens de Ben Ali, des utilisateurs de Twitter et Facebook relayaient les informations, souvent pratiques, parfois vitales, contribuant à décrypter le chaos qui a suivi la chute du dictateur.
Depuis le début, les réseaux sociaux ont pris leur part à la révolution tunisienne, l'ont accompagnée. Voire précipitée, analyse Astrubal, co-administrateur de Nawaat, site en pointe pour la diffusion de