La presse italienne a publié, ce jeudi, des témoignages issus d’écoutes téléphoniques des jeunes filles impliquées dans le «Rubygate», montrant que leurs parents et leurs frères les incitaient à participer aux soirées controversées de Berlusconi.
Le Corriere della Sera, classé à gauche, cite ainsi le frère de l'une des filles impliquées dans les fêtes organisées dans la villa d'Arcore, la résidence du chef du gouvernement près de Milan, disant au téléphone à sa soeur, en parlant de Silvio Berlusconi: «celui-là peut résoudre un grand nombre de nos problèmes, à maman, à toi et à moi.»
Ces fêtes ont été décrites par la presse comme des orgies, même si le président du conseil italien affirme qu’il s’agissait de dîners tout à fait normaux.
«Il y a une foule de filles qui te sont passées devant, Giada, Isabella, Cristina, mais réveille-toi ma fille», presse au téléphone le père de Barbara Faggioli, une des personnes participant à ces fêtes, selon le Corriere.
Evoquant une soirée avec Berlusconi, la mère d'Iris Berardi demande au téléphone à sa fille: «combien il t'a donné? cinq [mille euros, ndlr]?» Réponse: «sept».
«Une famille italienne entre ambition et désespoir»
Le quotidien La Repubblica, de gauche, évoque «une réalité dramatique et déconcertante: