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Libération

Slim Amamou, des geôles tunisiennes au gouvernement

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Slim Amamou lors de sa prestation de serment, le 18 janvier 2011. (AFP/Fethi Belaid)
publié le 20 janvier 2011 à 10h34

C'est sur son fil Twitter que Slim Amamou a annoncé son entrée dans le gouvernement d'union nationale, lundi. Quatre jours plus tôt, ce blogueur, militant de l'internet libre, était encore en prison, accusé par le régime de Ben Ali d'avoir participé à l'opération internationale de hacking des sites gouvernementaux tunisiens, lancée par Anonymous.

Arrêté le 6 janvier en même temps que deux autres cyberactivistes et le rappeur El General, il est le dernier à avoir été relâché, juste après le dernier discours télévisé de Ben Ali, jeudi 13 janvier. Le président, presque déchu, y promettait la «liberté totale» de l'information et de l'internet. En prison, le cyberactiviste a subi quelques mauvais traitements (privation de sommeil, ligotage à une chaise pendant cinq jours...), a perdu ses cheveux longs bouclés. Le voilà désormais le crâne rasé.

Photos extraites du fil Twitter de @slim404

Novice en politique, pour laquelle il n'a jamais vraiment milité, slim404 (référence à