Menu
Libération

Tunisie: remaniement imminent, selon un ministre

Article réservé aux abonnés
Manifestations devant les locaux du Premier ministre, dimanche 23 janvier. (Zohra Bensemra / Reuters)
par
publié le 24 janvier 2011 à 8h52
(mis à jour le 25 janvier 2011 à 13h37)

Un remaniement ministériel en Tunisie est imminent, «peut-être d'ici demain», a annoncé à l'AFP le porte-parole du gouvernement de transition Taieb Baccouch, sans suggérer que tous les caciques de l'ex-équipe Ben Ali partiraient comme le réclame la rue.

«Il ne faut pas oublier qu'il y a des postes non pourvus», a-t-il déclaré dans un entretien avec des journalistes de l'AFP, rappelant que cinq ministres ont démissionné la semaine dernière: trois syndicalistes, un opposant et un membre de l'ancien parti au pouvoir le Rassemblement constitutionnel tunisien (RCD).

«Peut-être qu'il va y avoir de nouvelles démissions. Donc il y aura un minimum de six, sinon plus, postes à pourvoir, et cela va nécessiter forcément un remaniement ministériel d'ici peut-être demain», a ajouté M. Baccouch, une personnalité indépendante issue du monde syndical, qui est également ministre de l'Education.

«Des contacts sont en cours», a-t-il poursuivi.

«L'armée nationale se porte garante de la Révolution»

Cet après-midi, dans un discours improvisé sur l'esplanade de la Casbah, devant des centaines de manifestants rassemblés près des bureaux du Premier ministre, le général Rachid Ammar, chef d'état-major de l'armée de terre tunisienne, a promis: «L'armée nationale se porte garante de la Révolution. L'armée a protégé et protège le peuple et le pays».

«Nous sommes fidèles à la Constitution du pays. Nous protégeons la Constitution. Nous ne sortirons pas de ce cadre», a ajouté le général Ammar, qui jouit d'une im