Les agapes sexuelles, ou supposées telles car le fier étalon a quand même 74 ans bien tassés, de Silvio Berlusconi continuent de défrayer la chronique politico-mondaine en Italie. Ainsi, hier, l’agence Ansa révélait qu’après la jeune Ruby Rubacuori (la «voleuse de cœurs» en italien) - de son vrai nom Karima el-Mahroug, danseuse de discothèque - une seconde mineure aurait participé aux fêtes très dévêtues données par le chef du gouvernement italien dans ses somptueuses demeures situées à Arcore, près de Milan (Lombardie) et en Sardaigne.
Iris Berardi, considérée par les enquêteurs comme une «prostituée notoire», avait en effet moins de 18 ans quand elle s'est rendue dans au moins deux résidences du vieil homme siliconé, en novembre et décembre 2009, selon des documents envoyés par le parquet de Milan au Parlement. Le dossier se base sur la localisation du téléphone portable de la belle aux dates des «réceptions». Car le Cavaliere ignorait que, soupçonnées de se livrer à la prostitution organisée, ses invitées étaient déjà surveillées par la police et leurs portables sur écoute.
Silvio Berlusconi fait l'objet depuis la fin de l'année dernière d'une enquête, surnommée «Rubygate», pour avoir rémunéré les prestations professionnelles de la jeune Ruby, elle aussi mineure à l'époque des faits, ce qui constitue un délit en Italie et peut valoir trois ans de prison ferme. Outre le recours aux services de ces aguichantes créatures, le milliardaire italien est également soupçonn