Entre sa luxueuse villa d'Arcore en Lombardie, celle de Portofino ou celle d'Antigua dans les Caraïbes, Silvio Berlusconi passe généralement ses vacances au chaud, à la maison. Avec une prédilection pour la villa Certosa, en Sardaigne, où il a fait construire un volcan artificiel, un amphithéâtre en plein air et de multiples piscines. Et cela afin d'accueillir indistinctement Tony Blair, en 2004 (avec un bandana sur la tête pour cacher les effets de ses nouveaux implants capillaires), le numéro un tchèque Mirek Topolanek, surpris nu comme un ver au bord de l'eau par un paparazzo, mais aussi des dizaines de jeunes filles bien disposées. Par le passé, Jacques Chirac a pu y passer quelques heures durant lesquelles Berlusconi s'est fait un plaisir de lui montrer son bidet («tu ne peux pas savoir combien de fesses il a vues»), tout comme Vladimir Poutine ou «Ruby Rubacuore», la jeune Marocaine présentée comme la «nièce de Moubarak» qui vaut aujourd'hui au chef du gouvernement italien d'être soupçonné de «prostitution de mineure». Berlusconi n'aime guère passer ses vacances hors de chez lui. Sauf pour aller chez son complice russe «Vladimir» avec une préférence pour l'ex-datcha de Staline.
Avec la crise, le Premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a préféré jouer l'austérité l'été dernier. Il ne s'est permis que deux longs week-ends hors de Madrid et en a profité pour aller visiter sa terre natale, la Castille-et-L