Plusieurs manifestations se sont déroulées samedi en France pour soutenir la marche pour la démocratie organisée en Algérie et pour fêter la chute d'Hosni Moubarak, mais sans rassembler de cortèges importants, ont constaté des journalistes de l'AFP.
A Paris, environ un millier de personnes se sont retrouvées dans deux rassemblements place de la République, l'un pour fêter le départ de Moubarak, l'autre pour soutenir la démocratie en Algérie à l'appel de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD, formée de représentants des partis politiques, de la société civile et des syndicats autonomes).
"A Bas Bouteflika, à bas les généraux, à bas le FLN", pouvait-on entendre comme slogans.
"On en a marre de ce système, on veut qu'il s'en aille", témoigne Ali Akika, cinéaste, tout en se montrant prudent sur les chances de voir la contestation monter en Algérie.
"Il nous manque cette spontanéité de la jeunesse. Le régime a une petite marge de manoeuvre parce qu'il a une base sociale avec la rente pétrolière, il peut jouer sur le régionalisme, la légitimité historique. Et on payé cher 20 ans de violence avec 150.000 morts", estime-t-il.
"Ce qui est passé en Egypte c'est extraordinaire. Le Caire a toujours été la locomotive du monde arabe, dans tous les domaines", rappelle à ses côtés Mohamed Kacimi, écrivain.
Autour de la statue de la République, plusieurs centaines d'Egyptiens clamaient de leur côté leur joie, sur fond de chansons de Fairouz, en bra