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Libération

En Algérie, «le régime, dehors !»

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A Alger, samedi 12 février (REUTERS)
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publié le 12 février 2011 à 13h55
(mis à jour le 12 février 2011 à 17h14)

Quelque 2.000 personnes ont tenté de marcher samedi matin à Alger à l'appel de l'opposition pour «changer le système» mais ont été bloquées très rapidement par un très important dispositif des forces de l'ordre qui ont procédé à des interpellations musclées.

Des échauffourées entre ces manifestants et les forces de l’ordre ont éclaté bien avant le début de la marche prévue à 11H00 à partir de la Place de la Concorde (plus connue sous son ancien nom de Place du 1er mai) puis se sont progressivement calmées.

En tout début d’après-midi, la circulation avait timidement repris dans ce secteur auparavant entièrement bouclé par d’importantes forces de l’ordre entourées de dizaines de véhicules blindés.

Les autorités avaient pris des mesures draconiennes avec près de 30.000 policiers déployés dans la capitale sur le parcours des marcheurs, prévu initialement de la Place du 1er mai jusqu’à la Place des Martyrs, distante d’environ 4 km.

(Reuters)

Parmi les manifestants, figuraient des responsables de la vie politique et de la société civile mais aussi le co-fondateur du Front islamique du salut (FIS) Ali Belhadj, a constaté un photographe de l’AFP.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a annoncé que 14 personnes avaient été brièvement interpellées puis relâchées.

A Alger, un député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Othmane Maazouz, a été brièvement retenu ainsi que Fodil Boumala, co-fondateur de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (C