«La voix du peuple a été entendue», s'est réjoui vendredi soir Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies. Catherine Ashton, représentante de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères, a estimé, après avoir été à la traîne dans les pressions internationales sur l'Egypte, que Hosni Moubarak avait «écouté la voix du peuple égyptien». Elle a souhaité un gouvernement «largement représentatif».
«Crucial». Nicolas Sarkozy, de son côté, a salué dans un communiqué la «décision courageuse et nécessaire» de Moubarak. «La France appelle tous les Egyptiens à poursuivre sans violence leur marche vers la liberté, qu'elle soutient avec amitié et à laquelle elle est prête à apporter tout son concours.» Jeudi soir encore, Sarkozy avait souhaité que l'Egypte évite «la dictature religieuse, comme en Iran». François Hollande, ancien secrétaire du Parti socialiste, a estimé vendredi soir la date «historique», et estimé que «la France a été en retard par rapport à la Tunisie et trop dans le silence par rapport à l'Egypte».
Angela Merkel, la chancelière allemande, a été l'une des rares à appeler le futur régime égyptien à respecter «la sécurité d'Israël».«Il faut aller vers un gouvernement civil et démocratique», a estimé pour sa part David Cameron, le Premier ministre britannique. Même préoccupation en Espagne, tandis que Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangère