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Libération
Récit de la journée de dimanche

Egypte: l'armée suspend la Constitution et dissout le Parlement

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Le Premier ministre, Ahmad Chafic, a par ailleurs assuré qu'Hosni Moubarak se trouvait toujours en Egypte, dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh.
Place Tahrir, au Caire, ce dimanche. (Suhaib Salem / Reuters)
publié le 13 février 2011 à 10h07
(mis à jour le 13 février 2011 à 19h48)
Le point, ce dimanche: Un pouvoir de transition, avec l'armée aux commandes et un gouvernement gérant les affaires courantes, prend ses marques en Egypte où la vie revient à la normale. L'armée, dépositaire du pouvoir après la chute du président Hosni Moubarak, a, dans l'après-midi fait plusieurs annonces sur l'organisation de cette période transitoire politique qui durera six mois. Une «transition pacifique» vers «un pouvoir civil élu», avait-elle promis samedi.

Lire notre récit de la journée de samedi.

15h35. Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, est confiant pour les relations à l'avenir, avec l'Egypte et écarte, sur la chaîne américaine ABC, une évolution à l'iranienne du pays voisin: «Je pense qu'aucun risque ne pèse sur les relations entre Israël et l'Egypte et qu'aucun risque opérationnel quelconque ne nous attend au coin de la rue.»

15h20.

Le Premier ministre, Ahmad Chafic, assure, au cours d'une conférence de presse, que le président égyptien déchu, Hosni Moubarak (photo),

se trouve toujours en Egypte,

dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, au bord de la Mer Rouge, niant ainsi les rumeurs d'une fuite de M. Moubarak à l'étranger.

«La première priorité de ce gouvernement est de restaurer la sécurité et de faciliter la vie quotidienne de la population»,

ajoute le chef du gouvernement de transition.

15 heures. Le conseil suprême des forces armées, dans un communiqué lu par une présentatrice à la télévision d'Etat, annonce «la dissolution de l'Assemblée du Peuple et de la Choura», les deux chambres du Parlement largement dominé par des membres du Parti national démocrate (PND) de l'ex-président Moubarak. La dissolution du Parlement, après des élections l'an