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Libération

Florence Cassez souhaite le maintien de l'année du Mexique en France

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Après le rejet de son pourvoi en cassation, la Française, condamnée à 60 ans de prison, espère que l'«on profitera» de ces manifestations «pour parler de [sa] cause».
Florence Cassez lors d'un entretien avec son avocat, le 22 janvier 2008 dans la prison de Mexico où elle purge sa peine (© AFP RONALDO SCHEMIDT)
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publié le 13 février 2011 à 8h55

Florence Cassez, la Française condamnée à 60 ans de prison au Mexique pour enlèvements, n'est pas favorable à l'annulation de l'année du Mexique en France, a-t-elle expliqué dans un entretien avec l'AFP à la prison pour femmes de Tepepan, au sud de Mexico.

La Française venait d'avoir son premier entretien avec son avocat mexicain, Agustin Acosta, après le rejet, jeudi, par un tribunal composé de trois magistrats de son pourvoi en cassation.

Selon ses dires, son avocat voit aussi «une erreur» dans l'initiative d'annuler l'année du Mexique en France. Interrogée sur ce qu'elle pensait elle-même, elle a répondu: «Je souhaiterais qu'on profite de l'année du Mexique en France pour parler de ma cause, qu'on affiche mes photos, qu'on discute de mon cas à chaque évènement». Après son nouvel échec devant la justice mexicaine, la Française ajoute: «Le pire qui pourrait m'arriver, c'est l'oubli.»

«Si la France n'avait pas bougé, je serais en colère»

Jeudi, après le verdict, la mère de Florence, Charlotte Cassez avait demandé l'annulation de l'année du Mexique en France. Ses parents doivent être reçus lundi par Nicolas Sarkozy . Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a, pour sa part, indiqué qu'il ne prendrait une décision concern