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Libération

Catherine Ashton estime que la Tunisie sera un partenaire privilégié

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La Tunisie après Ben Alidossier
La chef de la diplomatie européenne est venue évoquer à Tunis la transition démocratique et l'exode des Tunisiens. L'UE serait prête à revoir à la hausse le niveau de ses relations avec la Tunisie en accordant au pays un «statut avancé».
Catherine Ashton reçue par le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi le 14 février 2011 à Tunis. (© AFP Fethi Belaid)
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publié le 14 février 2011 à 11h32

La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton est arrivée lundi à Tunis pour apporter le soutien de l'UE au processus de transition politique dans ce pays et évoquer les moyens d'endiguer le flux de clandestins tunisiens vers l'Europe, a constaté un photographe de l'AFP.

Catherine Ashton, arrivée en début de matinée pour une visite de quelques heures, devait s'entretenir avec le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi et rencontrer notamment les présidents des commissions chargées de mener la réforme politique et d'enquêter sur les abus et la corruption sous le régime de Ben Ali tombé il y a tout juste un mois.

Catherine Ashton a demandé le 8 février une «vraie» réforme politique dans ce pays comme en Egypte, offrant l'aide de l'Union à ces pays pour combattre la corruption et se doter de gouvernements plus transparents.

Afflux de clandestins en Italie

Elle arrive en pleine crise entre la Tunisie et l'Italie, où des milliers de clandestins tunisiens sont arrivés ces derniers jours.

Rome, qui craint une crise humanitaire, a réclamé dimanche une «intervention urgente de l'UE», accusée de ne «rien» faire par le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni.

L'UE examine les mesures qu'elle pourrait prendre pour aider l'Italie à faire face au débarqueme