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L'armée égyptienne commence à démanteler les institutions du régime Moubarak

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Deux jours après la chute de Moubarak, l'armée a annoncé la dissolution du Parlement et la suspension de la Constitution. Le point ce lundi matin.
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publié le 14 février 2011 à 7h37

L'armée égyptienne a commencé dimanche à démanteler les institutions du régime de l'ex-président Hosni Moubarak qui lui a transmis le pouvoir avant de quitter son poste, en annonçant la dissolution du Parlement et la suspension de la Constitution.

Dans son «communiqué numéro 5», le conseil suprême des forces armées a aussi indiqué qu'il prenait «en charge la direction des affaires du pays provisoirement pendant six mois, ou jusqu'à la fin des élections législatives et pour la présidence de la République».

Le conseil suprême, instance formée d'une vingtaine de généraux, a décidé «la dissolution de l'Assemblée du Peuple et de la Choura», les deux chambres du Parlement, et «la suspension de la Constitution» ainsi que la création d'une commission pour l'amender et organiser un référendum sur ces changements.

La dissolution du Parlement, après des élections fin 2010 entachées selon l’opposition par des fraudes massives, et la révision de la Constitution, qui limite les candidatures à la présidence, font partie des revendications des manifestants qui ont poussé M. Moubarak au départ.

L’armée a répété que l’Egypte restait liée par les traités internationaux signés, un message destiné à apaiser les inquiétudes des Etats-Unis et d’Israël quant au devenir des accords de paix israélo-égyptiens, qui font du Caire un partenaire incontournable des efforts de paix da