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Libération

La contestation sociale se poursuit en Egypte

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publié le 14 février 2011 à 17h36

Après la révolte politique, les mouvements sociaux se multiplient en Egypte, amenant l'armée, qui détient les pleins pouvoirs depuis la chute du président Hosni Moubarak, à appeler lundi à l'arrêt des grèves pour ne pas entraver la reprise économique.

Des arrêts de travail et des manifestations ont lieu dans les transports, la banque, le pétrole, le textile et même des médias officiels et certains organismes gouvernementaux, pour demander des hausses de salaires et de meilleures conditions de travail, selon des sources syndicales et associatives.

Le conseil suprême des forces armées a déclaré dans un communiqué lu à la télévision d'Etat que "les Egyptiens honorables voient que ces protestations en ce moment délicat" ont des "conséquences négatives" pour le pays.

La Bourse du Caire, fermée depuis plus de deux semaines, a fait savoir qu'elle ne reprendrait pas ses activités avant dimanche (premier jour ouvré de la semaine en Egypte) en raison des perturbations dans le secteur bancaire.

Au pied du sphinx et des célèbres pyramides de Guizeh, plusieurs centaines de guides touristiques égyptiens, au chômage technique faute de clients, ont organisé un rassemblement pour appeler les visiteurs à revenir.

"Reviens, komm wieder, come back, vuelve!": ils se sont succédés à la tribune pour appeler dans toutes les langues les vacanciers à rep