En Tunisie le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Ounaïes, 75 ans, a présenté sa démission hier. L'ex-diplomate était vivement critiqué depuis sa visite officielle en France le 4 février, durant laquelle il avait déclaré que son homologue, Michèle Alliot-Marie, était «avant tout une amie de la Tunisie» et que parler à ses côtés était «un honneur», un «petit rêve que l'Histoire, ou l'accélération de l'Histoire, [lui avait permis] de réaliser». Des propos qui avaient indigné les internautes tunisiens et déclenché une grève des agents du ministère, l'empêchant depuis d'exercer ses fonctions.
wAu Yémen l'opposition parlementaire a annoncé hier qu'elle acceptait de reprendre le dialogue avec le pouvoir, suspendu fin 2010, après les promesses de réformes annoncées par le chef de l'Etat. La veille, des milliers de jeunes Yéménites avaient manifesté à Sanaa, réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh, avant d'être dispersés par des partisans du parti au pouvoir, le Congrès populaire général, armés de bâtons et de gourdins mais aussi d'armes blanches. Confronté à une contestation croissante, le chef de l'Etat avait annoncé le 2 février le gel des amendements constitutionnels qui lui auraient permis de se présenter à nouveau à l'expiration de son mandat actuel, en 2013.
En Iran le président du Parlement , Ali Larijani, a affirmé hier que les Etats-Unis tentaient de «confisquer