Les violentes répressions de manifestations contre des régimes autoritaires en place depuis des décennies au Moyen-Orient ont fait quatre morts en 24 heures à Bahreïn, au moins déjà huit en Libye, dont six à Benghazi, et deux au Yémen où 25 personnes ont été blessées jeudi dans de nouveaux heurts.
Manifestations réprimées dans le sang en Libye
Selon des sites d'oppositions, il y aurait eu six morts dans des affrontements à Benghazi, la deuxième ville du pays à 1 000 km de Tripoli, dans l'est du pays.
Par ailleurs, des avocats ont manifesté devant un tribunal de la ville, réclamant une constitution pour le pays.
Au moins deux personnes ont été tuées également mercredi dans des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants anti-régime, dans la ville d'Al-Baïda, ville proche de Benghazi, ont rapporté jeudi des sites d'opposition et des ONGs libyennes, basés à l'étranger. Un précédent bilan de l'opposition libyenne basée à l'étranger faisait état d'au moins quatre morts dans cette ville.
Le ministère libyen de l'Intérieur a limogé jeudi un haut responsable local de la sécurité a rapporté le journal libyen Quryna sur son site internet.
"Les forces de la Sécurité intérieure et des milices des comités révolutionnaires ont dispersé, en usant des balles réelles, une manifestation pacifique de jeunes de la ville d'Al-Baïda", faisant "au moins quatre morts et plusieurs blessés", a indiqué dans un communiqué Libya Watch, une organisation de défense des droits de l'Homme basée à Londres.
L'organisation lib