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Libération
Le récit de la journée de dimanche

Répression sanglante en Libye, au moins 173 morts depuis mardi

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La contestation ne faiblit pas dans les régimes autoritaires du monde arabe et la répression fait rage. Iran, Bahrein, Maroc, Yémen... La situation pays par pays, dimanche soir.
Place de la Perle à Bahrein, samedi. (REUTERS)
publié le 20 février 2011 à 9h43
(mis à jour le 21 février 2011 à 10h12)
L'ESSENTIEL — Les émeutes continuent de secouer les régimes autoritaires du monde arabe: au moins 173 personnes seraient mortes en Libye au cours des six derniers jours de contestation. A Bahrein, les manifestants occupent la place de la Perle, épicentre de la contestation du régime. En Iran, les rares informations qui nous parviennent font état ce dimanche de tentatives de rassemblements, rapidement dispersés par des forces de l'ordre fortement mobilisées. Le point, actualisé au fil de la journée dimanche, pays par pays.

--> Diapo photo des manifestations ce dimanche, ici

En Libye, la situation est extrêmement tendue

Dernières infos:

21 heures, dimanche. Le représentant permanent de la Libye auprès de la Ligue arabe, Abdel Moneim al-Honi, a annoncé à des journalistes qu’il démissionnait de son poste pour «

rejoindre la révolution

» et protester contre «

la répression et la violence contre les manifestants

» dans son pays.

Réactions internationales. 19 heures. Alors que le bilan de la répression ne cesse de s'alourdir, les dirigeants occidentaux commencent enfin à réagir. Voici les premières déclarations en vrac:  La France juge «inacceptable» la répression de la contestation en Libye. De son côté, l'Allemagne se dit «indignée». L'Union européenne, par la voix de la chef de la diplomatie Catherine Ashton, appelle à la fin des violences. Les Etats-Unis appellent la Libye à autoriser les manifestations pacifiques.

Bilan humain très lourd. Au moins 173 personnes ont été tuées depuis le début de la contestation mardi dernier, a affirmé à l'AFP l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) citant des sources hospitalières.

La plupart des victimes ont été tuées à Benghazi, deuxième ville du pays à 1.000 km à l’est de Tripoli, mais selon des témoins joints par l’AFP, des heurts sanglants ont écla