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Libération

Aqmi libère trois otages au Niger

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Une rançon aurait été payée. Quatre Français également enlevés à Arlit sont encore prisonniers.
publié le 26 février 2011 à 0h00

Trois des sept otages enlevés le 16 septembre à Arlit, au Niger, ont été libérés jeudi en fin de journée par les terroristes d'Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). L'Elysée a confirmé une source sécuritaire du Niger : Françoise Larribe a été libérée en territoire nigérien en même temps que le Malgache Jean Claude Rakotorilalao et le Togolais Alex Awando. Les trois otages, «tous en bonne santé» selon l'Elysée, ont été acheminés à Niamey par les autorités nigériennes.

Françoise Larribe, 62 ans, souffre d'un cancer et avait subi une chimiothérapie avant son enlèvement. Elle a dû laisser derrière elle son mari Daniel, cadre de la société française Areva et amoureux comme elle du pays touareg, au Niger. «La présence d'une femme gêne toujours les hommes d'Aqmi, qui sont des intégristes, tandis que les ressortissants malgaches et togolais n'ont à leurs yeux pas de valeur marchande, n'étant pas Français», selon un observateur du dossier au Mali. Les deux hommes libérés jeudi soir travaillaient tous deux pour Satom, un groupe français implanté sur les mines d'uranium d'Arlit.

«injustices». Rien n'a filtré sur les conditions de la libération de ces trois otages, inespérée. Leur cas s'annonçait beaucoup plus compliqué que les précédents : Oussama Ben Laden, le chef d'Al-Qaeda, s'en était saisi pour adresser un message de menaces à la France, le 27 octobre. Il avait alors justifié la prise d'otages par les «injustices de la France contre la nation m