«Nous marcherons sur eux par millions pour purger la Libye pouce par pouce, maison par maison et allée par allée».
La menace proférée par Kadhafi à l'encontre de sa jeunesse manifestante, lors de son discours halluciné le 22 février, a inspiré Noy Alloushe, un jeune israélien. Baptisée «Zenga Zenga» («
ruelle
» en arabe), son clip posté sur YouTube, rencontre un écho important. Ce mardi, il a déjà été visionné plus d'un million de fois.
Peut-on, avec un clip «lol», tourner en dérision Kadhafi? Il est encore au pouvoir, chaque jour, il y a des morts et s'amuser de lui avec un clip dance pourrait paraître un peu choquant pour les gens qui se battent. Sauf que, dans les pays en révolutions, et pour les observateurs étrangers, c'est une constante depuis les premières manifestations.
Ainsi, pour Noy Alloushe, interrogé par le New York Times «Il était habillé bizarrement, et il levait les bras» comme dans une transe, d'où la tentation de le caricaturer en chanteur dance. «Zenga zenga» veut dire «ruelle» en arabe (rien à voir avec le célèbre bunga-bunga, donc). Il a mixé les paroles du colonel avec la musique du rappeur américain Pitbull («Hey