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Japon: une situation «incontrôlable», selon les réseaux antinucléaires

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L’explosivité de la situation au Japon est loin, selon eux, des communiqués rassurants des autorités japonaises.
Capture d'écran de la télévision japonaise montrant plusieurs images d'achives de la centrale nucléaire de Fukushima, où une explosion s'est produite, le 12 mars 2011. (© AFP photo AFP)
publié le 12 mars 2011 à 15h34
(mis à jour le 12 mars 2011 à 17h11)

Les réseaux antinucléaires s'alarment. Tchernobyl, Three Mile Island, etc: l'explosivité de la situation au Japon est loin, selon eux, des communiqués rassurants des autorités japonaises. «Incontrôlable» et de plus en plus alarmante, assure ainsi Greenpeace. «Une explosion sur l'un réacteur pourrait déjà avoir libéré de très fortes doses de radioactivités, et d'autres réacteurs semblent être aussi dans une situation critique», note l'ONG. Selon elle, «le refroidissement d'au moins un des réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi n'a pas été assuré pendant plusieurs heures. Le cœur du réacteur s'est alors mis à surchauffer, la pression et la température ont augmenté (lire sur le sujet le blog de notre spécialiste Sylvestre Huet). Une explosion a eu lieu et a soufflé le bâtiment extérieur du réacteur et peut-être l'enceinte de confinement protégeant le cœur.»

La situation nucléaire au Japon est gravissime, et l'incident nucléaire «majeur», juge de son côté le réseau Sortir du nucléaire: «11 centrales ont été arrêtées en urgence, 5 réacteurs connaissent des problèmes graves de refroidissement démultipliant le risque d'un acc