Yémen, Bahreïn
Les Etats-Unis «condamnent fermement les violences» qui se sont produites dimanche au Yémen et à Bahreïn. La Maison Blanche «appelle les gouvernements de ces pays à la retenue» et «à respecter les droits universels de leurs peuples».
Les Etats-Unis «exhortent le gouvernement de Bahreïn à mener un dialogue pacifique et constructif avec l'opposition plutôt qu'à recourir à la force».
A Bahreïn, des dizaines de personnes ont été hospitalisées après des tirs de gaz lacrymogènes de la police dimanche sur des manifestants à Manama. C'est la première fois depuis le 19 février que la police attaque les manifestants qui campent sur la place de la Perle pour réclamer des réformes dans ce petit royaume du Golfe dont la population locale est majorité chiite et qui est gouverné par une dynastie sunnite.
Le roi de Bahreïn, Hamad Ben Issa Al-Khalifa, a souhaité dimanche un démarrage rapide du dialogue avec l'opposition. Mais le puissant mouvement chiite Wefaq a posé des conditions préalables à ce dialogue, dont la démission du gouvernement.
Au Yémen, un manifestant a été abattu dimanche par la police à Aden (sud), et les manifestants à Sanaa ont subi une attaque en règle de partisans du régime, au lendemain de la journée la plus sanglante au dans le pays depuis le début de la contestation contre le président Ali Abdallah Saleh, avec sept morts.
Au Liban
Des dizaines de milliers de Libanais manifestaient à Beyrouth contre l'arsenal du H