Les forces gouvernementales progressaient lundi vers Benghazi, siège de l'opposition libyenne, à coups d'artillerie lourde et de raids aériens, mais la question d'une zone d'exclusion aérienne restait au stade du débat.
L'armée libyenne est en marche "pour purger" l'ensemble du pays, a déclaré dimanche un de ses porte-parole.
La ligne de front s'est déplacée encore davantage vers l'est, les villes contrôlées par les rebelles tombant l'une après l'autre aux mains des troupes du colonel Mouammar Kadhafi, qui s'est dit déterminé à venir à bout de l'insurrection malgré les protestations et sanctions internationales.
--->A lire sur ce sujet le reportage de notre envoyé spécial Christophe Ayad, «L'armée insurgée craint son anéantissement».
Après Al-Uqaila sur la route côtière et la localité d'al-Bicher un peu plus à l'est, les forces gouvernementales ont atteint Brega, site pétrolier stratégique à quelque 240 km de Benghazi, ville où siège le Conseil national de transition (CNT) créé par l'opposition.
La fuite de Brega
Aux cris de "Allah O Akbar", des dizaines de rebelles ont fui Brega à bord de véhicules transportant des batteries anti-aériennes, en direction d'Ajdabiya, noeud de communication à 80 km plus à l'est.
"Les groupes terroristes fuient sous raids. Nous avons libéré Zawiyah, Al-Uqayla, Ras Lanouf, Brega,