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Dans le monde arabe

La Sécurité d'Etat égyptienne dissoute

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Au Yémen, un manifestant est mort lors d'affrontements avec les partisans du président. A Bahreïn, le roi proclame l'état d'urgence pour trois mois.
Des véhicules blindés à Manama, le 15 mars 2011. (Hamad I Mohammed / Reuters)
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publié le 15 mars 2011 à 14h11
(mis à jour le 15 mars 2011 à 18h53)

En Egypte

Le ministère égyptien de l'Intérieur a décidé de supprimer les services de la sécurité d'Etat, épine dorsale du système répressif sous Hosni Moubarak.

«Le ministre de l'Intérieur Mansour al-Issawi a décidé aujourd'hui de supprimer toutes les sections administratives et les bureaux de la sécurité d'Etat dans toutes les provinces», a rapporté l'agence officielle Mena

Le ministre a également décidé de créer une nouvelle institution en matière de sécurité, appelée la «Sécurité nationale», dont le rôle sera de «préserver la sécurité du pays et lutter contre le terrorisme».

La très impopulaire sécurité d'Etat était notamment accusée d'espionner la vie privée et les activités politiques de la population, de pratiquer la torture et de participer à la fraude électorale.

-> Pour mémoire: l'article «En Egypte, la Sécurité d'Etat fouillée à nu» et la vidéo amateur «Dans les locaux de la Stasi égyptienne».

Par ailleurs, en cas de rejet des modifications constitutionnelles lors du référendum de samedi, l'armée, dépositaire du pouvoir depuis la chute de Moubarak, agira par décret pour organiser la transition politique.

Le référendum prévoit d'amender la Constitution pour, notamment, limiter toute présidence à deux mandats de quatre ans -contre un nombre illimité de mandats de six ans actuellement- et assouplir les conditions de candidature. De nombreux partis et mouvements politiques ont jugé que ces amendements n'allaient pas assez loin, et que le référendum était organisé trop rapidement.

A Bahreïn

Un manifestant et un policier ont été tués e